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  • Quelle est la structure de la laine ?

    Beaucoup d'entre nous aimons la tricoter, et pourtant savons nous vraiment ce qu'est la laine ? Je vous donne un petit éclairage ici, car la laine est une fibre complexe (et passionnante !) et il y aurait beaucoup à en dire ! Vous l'avez peut-être déjà remarqué, la laine brute a un aspect gras . Il s'agit en fait d'une cire dont la composition chimique est complexe , avec laquelle on fabrique la lanoline . Les fibres sont également recouvertes de suint , un autre mélange chimique complexe, qui se solubilise dans l'eau. Il est donc important de bien laver la laine pour enlever la graisse et le suint. La laine va perdre jusqu'à deux fois son poids après le lavage ! Laine brute en suint ​La fibre de laine est composée en son centre de moelle , entourée d'un cortex . Saviez vous que ce cortex est composé en majorité de kératine , comme nos cheveux ? Enfin, La surface de la fibre est composée de cuticules , ressemblant à des écailles qui peuvent s'ouvrir et se fermer en fonction des conditions climatiques (voir figure ci-dessous). Cette caractéristique de la laine en fait sa force et je vous en parlerai plus en détail dans un article de blog dédié à l'entretien de ses tricots. Schéma de la structure interne de la fibre de laine (a) dessiné par Bruce Fraser, Tom MacRae et leurs collègues, ainsi que l'image MET (microscopie électronique en transmission) de la section transversale (b) et l'image MEB de la surface (c) de la fibre de laine. de la surface (c), de la fibre de laine. (Hassan and Carr, 2019, Journal of Advanced Research) Dans un premier temps, on distinguera la laine dont la moelle est quasi inexistante, d'avec le poil et le jarre dont la quantité de moelle est plus importante. Ce sont ces derniers que l'on ne veut surtout pas retrouver dans du fil à tricoter, car ces fibres étant plus dures, elles sont désagréables au contact de notre peau ! Il est donc important de trier la laine correctement pour retirer les poils et le jarre pour envisager une transformation de la laine en fil. Laine lavée Dans un second temps, les fibres de laine sont classées en fonction de leur diamètre . A titre d'exemple, les fibres les plus fines possèdent un diamètre inférieur à 22 micromètres, et les plus grossières ont un diamètre supérieur à 36 micromètres. Mais ces valeurs ne sont que des moyennes. En effet, la finesse de la laine varie fortement d'une race de mouton à une autre, d'un élevage à un autre pour une même race et également au sein même d'un troupeau. Une même fibre peut également être hétérogène et présenter une partie jarreuse et une partie en laine. C'est particulièrement vrai chez la brebis de race lourdaise. La laine au sein d'un même troupeau est très hétérogène , il est donc essentiel d'aller chercher les meilleures fibres qui serviront à produire le fil à tricoter. C'est ce que je m'attache à faire pour vous proposer des fils en laine des Pyrénées de qualité ! J'espère que cet article vous aura donné des réponses sur la structure de la laine et n'hésitez pas à revenir vers moi pour toute question. Fanny Fondatrice de Knitty and Woolly ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​

  • La collection Matières, des bracelets tissés en laine et lin naturels

    Je suis très heureuse de vous présenter une toute nouvelle collection de bracelets tissés, la collection Matières . Cette collection est le fruit d'une réflexion sur le choix de nouvelles matières naturelles, ainsi que sur les finitions pour aller vers encore plus de simplicité. La collection Matières se compose de bracelets tissés en laine naturelle des Pyrénées , à laquelle vient se mêler du lin français , une matière végétale au touché unique et d'une incroyable solidité . Une collection aux multiples sources d'inspiration Le lin est une matière végétale naturelle cultivée notamment dans le Nord Ouest de la France. Tout comme la laine, il présente de nombreuses vertus telles que la légèreté , une grande résistance et un pouvoir absorbant important. Il est de ce fait de plus en plus utilisé dans le secteur textile, et c'est une matière que je privilégie pour ma garde robe d'été pour sa  capacité d’absorption supérieure à celle du coton. De plus, la culture du lin n’a ni besoin de pesticides, ni de beaucoup d’eau mais reste délicate car très soumise aux conditions météorologiques (l'apport de soleil et d'eau doit rester modéré). Son toucher est très différent de celui de la laine, c'est pourquoi j'ai trouvé intéressant de les associer afin de créer des variations naturelles de texture . Sa solidité en fait également un fil de choix pour des bracelets durables que l'on peut porter au quotidien. L'association de ces deux matières d'origines végétale et animale donne un caractère particulier à ces bracelets, et m'a permis d'expérimenter de nouvelles techniques de tissage. Le choix de couleurs plutôt vives offrent un contraste avec la couleur de la laine, que j'ai choisie de garder naturelle (fils non teintés). Chaque bracelet est unique , c'est à dire qu'il n'est pas le fruit d'un modèle que je reproduis. Je crée chaque pièce au gré de mon imagination , qui m'est généralement inspirée par la matière , les couleurs et l'envie d'expérimenter des textures , ainsi que par mon ressenti actuel. Le lin et la laine J'ai utilisé le lin comme fil de chaîne. Il provient de la filature Fonty, située en France . C'est un fil 100% lin français, fin, doux et à la fois très solide. Pour les fils de trame, j'ai associé ce même lin à la laine, issue de brebis lourdaises et tarasconnaises , collectée dans le Val d'Azun et triée à la main par mes soins puis envoyée à la Filature de Niaux  située en Ariège pour y être lavée . Je récupère ensuite la laine pour la travailler dans mon atelier en Belgique où je réside, et la transformer en fil au rouet . La laine est naturelle  et n'a subit aucun traitement chimique . Les couleurs écrue et marron foncé sont les couleurs naturelles des moutons, le gris étant obtenu en mélangeant ces deux couleurs dans des proportions variées. Les tailles Chaque bracelet possède une finition en lin avec un noeud coulissant de macramé qui permet d'avoir un éventail de tailles plus large. Chaque longueur minimale et maximale ainsi obtenue est indiquée dans la fiche descriptive du bracelet. Je m'adapte également à vos besoins. Si les tailles proposées ne vous conviennent pas, nous pouvons discuter ensemble de la création d'un bracelet sur mesure . N'hésitez pas à me contacter par email à l'adresse knittyandwoolly@gmail.com  ou via le formulaire de contact, je me ferai un plaisir de vous conseiller. L'emballage de votre bracelet Chaque bracelet est d'abord protégé par une feuille de papier de soie, recyclable  et qui ne contient ni chlore, ni acide. Le bracelet est ensuite emballé dans un écrin de fabrication européenne , fabriqué en carton naturel  certifié FSC et colle à base d'eau. Ces écrins ne contiennent pas de mousse, que je ne trouve pas utile ici. Ces boites sont donc recyclables , mais l'idée première est que vous puissiez les réutiliser  pour ranger votre bracelet ou d'autres bijoux. Chaque écrin est enfin glissé dans un pochon en coton biologique  que vous pouvez aussi réutiliser pour transporter toutes sortes de petites choses. J'aime beaucoup ces pochons, qui peuvent facilement se glisser dans une trousse de toilette par exemple. Je m'en sers également pour ranger mes accessoires de tricot ! J'espère que ces nouveaux modèles de bracelets tissés en laine et lin vous plairont et vous donneront envie d'en savoir plus sur ces deux matières extraordinaires. A bientôt, Fanny Fondatrice de Knitty and Woolly Choisir un bracelet tissé créé par Knitty and Woolly , c'est : -adopter un petit bout des Pyrénées , où que vous soyez -s'offrir ou offrir à un proche un bijoux unique  fabriqué à la main avec passion , qui a du sens  et raconte une histoire -faire plaisir ou se faire plaisir tout en connaissant le processus de fabrication  du produit et les matières premières  qui le composent -soutenir l' artisanat  et mon travail engagé pour la filière laine Conseils d'entretien de votre bracelet Comme pour tout bijoux, il est préférable de le tenir à l'écart de l'eau. Que faire en cas de tache ? La laine est une fibre naturelle exceptionnelle aux nombreuses propriétés (voir la page Propriétés de la laine  sur mon site). L'une d'entre elles est sa capacité à être autonettoyante et très peu salissante. Elle ne retient pas les taches facilement comme d'autres matières. Si pour une raison ou une autre, une tache venait à se mettre sur votre bracelet, vous pouvez suivre ces conseils :  -faire tremper le bracelet dans de l'eau froide voire tiède (mais pas chaude , et éventuellement avec un lavant doux sans savon  ou un produit lavant compatible avec la laine), et frotter très délicatement avec votre doigt pour essayer de la faire partir. Rincer à l'eau claire, sans frotter. -essorer le bracelet en le plaçant en sandwich dans une serviette et le presser délicatement, sans le tordre. -faire sécher votre bracelet à plat. Autres conseils pour entretenir votre bracelet -Il est préférable de ne pas se doucher avec votre bracelet. Le duo eau chaude-frottements ferait feutrer la laine. De plus les savons type gel douche pourraient l'abimer. -Comme avec d'autres bijoux, éviter de tirer fortement dessus pour ne pas casser les attaches ou le déformer.

  • Le pull Udo d'Orlane Sucche, en laine des Pyrénées

    Les beaux jours sont arrivés et je peux enfin porter mon petit dernier, le pull Udo tricoté en laine des Pyrénées, un design d'Orlane Sucche connue sous le nom de Tête Bêche sur les réseaux sociaux. Comme j'adore le jacquard et les modèles d'Orlane (comme le Ilha ou le Neve), je ne pouvais pas passer à côté de celui-ci ! Le travail des couleurs est encore une belle façon de mettre en valeur la laine des Pyrénées que je vous propose avec Knitty and Woolly . Vous hésitez encore à le tricoter (est-ce trop dur pour moi ? Et si je veux des manches longues ? etc.) ? Je vous fais part de mon expérience tricot et des petits ajustements que j'ai réalisés pour obtenir un pull parfaitement à mon goût et à ma taille afin que vous puissiez faire de même. C'est parti ! La laine et les aiguilles Ce modèle se tricote en rond avec des aiguilles circulaires, de haut en bas, avec un fil type fingering et un échantillon de 25 mailles par 32 rangs (en jacquard) obtenu avec des aiguilles de 3,5 mm . J'ai donc utilisé mes deux gammes de fils, Azun Sport (2 brins, 290 m / 100 g) et Peira Sport (2 brins, 275 m / 100 g) , qui possèdent sensiblement la même gauge. Pour rappel, voici les échantillons que j'obtiens avec mes fils : Echantillon après blocage (jersey) avec   Azun   sur 10x10 cm 23 mailles * 35 rangs avec aiguilles 3 mm 20 mailles * 33 rangs avec aiguilles 3,5 mm Echantillon après blocage (jersey) avec   Peira   sur 10x10 cm 23 mailles * 36 rangs avec aiguilles 3 mm 22 mailles * 34 rangs avec aiguilles 3,5 mm Pour tomber au plus près de la gauge avec mes fils (en nombre de mailles), j'ai tricoté le pull avec les aiguilles de 3 mm . Et comme il se porte avec une aisance positive allant de 10 à 18 cm, il peut bien y avoir un léger écart par rapport à l'échantillon requis, cela ne se verra pas sur le modèle final. NB : Si cette histoire d'échantillon n'est pas très claire pour vous j'ai rédigé un article de blog dédié que vous pouvez lire ici . Pour tricoter les bords côtes et le col , le patron préconise des aiguilles de 3 mm (0,5 mm de moins que les aiguilles utilisées pour le corps). Pour m'adapter et éviter que le col ne soit trop serré, j'ai gardé les aiguilles de 3 mm pour ce dernier, ainsi que pour le bord côte du corps (je ne voulais pas que le pull soit serré à la taille). En revanche, j'ai tricoté les bords côtes des manches avec des aiguilles circulaires de 2,5 mm avec la technique du magic-loop. L'encolure et le jacquard Une des raisons pour lesquelles j'aime beaucoup les modèles d'Orlane, c'est qu'ils sont toujours bien pensés pour être confortables ! Cela veut dire qu'il y a un petit travail préalable à faire au niveau de l' encolure , à l'aide de rangs raccourcis à l'allemande (la technique étant expliquée dans le patron). Cette technique permet de creuser l'encolure dans le haut du dos. C'est très bien expliqué dans le modèle et facile à suivre. Ensuite vient la partir en jacquard . Il a d'abord fallu choisir des coloris et je me suis fait plaisir !! L'empiècement en jacquard se tricote normalement avec 3 couleurs, mais j'ai décidé d'en ajouter une (le jaune) pour donner une touche de soleil ! On retrouve donc le fil Azun dans les coloris écru naturel , rose quebracho et jaune rhubarbe (teinture naturelle végétale), puis le fil Peira dans le coloris gris chiné naturel . Je suis ravie par mon choix des couleurs, elles contrastent suffisamment entre elles de façon harmonieuse. Le motif se tricote facilement et tout est très bien indiqué dans la grille fournie. L'endroit où croiser les fils à l'arrière du travail est également indiqué, si cela ne vous est pas encore très familier (mais cela ne concerne que quelques rangs). Les augmentations raglan et rangs raccourcis Une fois que la partie jacquard est terminée, il reste encore quelques augmentations raglans à faire pour préparer les manches et avoir la bonne taille au niveau du corps. Et pour encore plus de confort, quelques rangs raccourcis sont ajoutés pour creuser un peu plus le dos. C'est en général à la fin de cette étapes et avant la suivantes que je tricote quelques rangs en plus en jersey (sans augmentations ni rangs raccourcis) pour rattraper la longueur que je perds avec mon fils qui demande à tricoter plus de rangs pour obtenir les 10 cm de l'échantillon. Idéalement, on peut essayer le pull pour avoir une idée de la longueur à ajouter. En ce qui me concerne il s'agit d'environ 2 cm (j'avais fait la même chose avec les pulls Ilha et Neve). La séparation du corps et des manches On peut enfin séparer le corps des manches et pour cela j'utilise toujours des bouts de laine pour mettre les mailles des manches en attente. Il est aussi possible d'utiliser un câble, à vous de voir ce que vous préférez. Le corps et les manches C'est la partie tranquille du modèle ! Le corps se tricote en jersey en rond, pour finir avec les côtes 1/1. Vous pouvez ajuster ici la longueur du pull (pensez alors à prévoir suffisamment de laine au départ pour un pull plus long). Puis viennent les manches ! Et c'est le petit plus du patron, il prévoit aussi bien des manches longues que des manches courtes au coude. J'ai opté pour les manches courtes pour profiter du pull en été. Pour rappel, j'ai tricoté le bord côte avec des aiguilles de 2,5 mm. Le col La partie "col" vient toujours en dernier dans les modèles mais j'aime à le tricoter une fois l'empiècement terminé (ne me demandez pas pourquoi, c'est une petite lubie). Je l'ai tricoté avec les aiguilles de 3 mm (comme pour le corps) pour éviter qu'il ne soit trop serré. La finition est ravissante, avec un "rabattage invisible à l'aiguille" (c'est le rabattage à l'italienne et c'est trop beau !). Finitions Et voilà, vous avez (presque) terminé votre pull !! Il ne reste plus qu'à le laver et le bloquer pour lui donner sa forme et ses dimensions finales. Le lavage sera vraiment révélateur pour l'empiècement en jacquard notamment. NB : Pour tout savoir sur l'entretient et le lavage de vos lainages, rendez-vous sur cet article de blog dédié. Si vous êtes arrivés jusque là, merci de m'avoie lue et j'espère que cet article vous a été utile. N'hésitez pas à le liker et à le partager autour de vous ! Le patron du pull Udo est disponible sur Ravelry https://www.ravelry.com/patterns/library/udo et la laine ici : Et maintenant, à vos aiguilles ! À très bientôt, Fanny

  • La collection Soleil, une nouvelle gamme de bracelets tissés en laine

    Voici la toute nouvelle collection de bracelets tissés, la collection Soleil . Tout comme pour la collection Pyrénées , les bracelets sont tissés en laine naturelle des Pyrénées , avec cette fois une touche de couleur ! Source d'inspiration pour cette collection "Soleil" Les bracelets de cette collection m'ont été inspirés par un peintre norvégien, Edvard Munch , et en particulier par l'une de ses peintures , que j'ai eu la chance de voir au Musée Munch à Oslo. Il s'agit de son oeuvre magistrale Le soleil (1911) qu'il place au centre de son décor monumental pour l'aula de l'Université d'Oslo, exprimant ainsi sa fascination pour la lumière, source de toute vie. Lorsque je suis entrée dans la salle d'exposition, j'ai été saisie par l' émotion devant la grandeur et la beauté de cette toile, qui représente un lever de soleil sur un archipel rocheux en Norvège au large de Kragerø. Photo: Einar Aslaksen © Munchmuseet La lumière, représentée dans cette peinture grande de plus de quatre mètres de haut et sept mètres de large, est captivante et illumine les tableaux voisins, leur conférant une dimension et une symbolique différentes. J'ai alors su que j'allais m'inspirer de cette peinture pour mes futures créations. Chaque bracelet possède donc en son centre un coeur coloré , entouré par une ou plusieurs couleur(s) contrastante(s) pour le mettre en valeur. Edvard Munch: The Sun, 1910–11. Oil on canvas. Photo © Munchmuseet. La laine La laine, issue de brebis lourdaises et tarasconnaises , est collectée dans le Val d'Azun et triée à la main par mes soins puis envoyée à la Filature de Niaux  située en Ariège pour y être lavée . Je récupère ensuite la laine pour la travailler dans mon atelier en Belgique où je réside, et la transformer en fil au rouet . La laine est naturelle  et n'a subit aucun traitement chimique . Les fils de trame utilisés pour les couleurs sont issus de ma propre production de fils Azun Sport , teintés à la main avec des végétaux par l' atelier Myrobolan dans la Creuse . Les couleurs écrue et marron foncé sont les couleurs naturelles des moutons, le gris étant obtenu en mélangeant ces deux couleurs ensemble. Le fil de chaîne  provient de la filature Fonty, située en France . C'est un fil 100% laine, fin, doux et à la fois solide que j'apprécie beaucoup pour mes tissages. Les tailles Chaque bracelet possède un fermoir mousqueton  et une petite chaînette d'extension  en maille forçat pour faire varier la taille du bracelet. Chaque longueur ainsi obtenue est indiquée dans la fiche descriptive du bracelet. Je m'adapte également à vos besoins. Si les tailles proposées ne vous conviennent pas, nous pouvons discuter ensemble de la création d'un bracelet sur mesure . N'hésitez pas à me contacter par email à l'adresse knittyandwoolly@gmail.com  ou via le formulaire de contact, je me ferai un plaisir de vous aider. L'emballage de votre bracelet Chaque bracelet est d'abord protégé par une feuille de papier de soie, recyclable  et qui ne contient ni chlore, ni acide. Le bracelet est ensuite emballé dans un écrin de fabrication européenne , fabriqué en carton naturel  certifié FSC et de colle à base d'eau. Ces écrins ne contiennent pas de mousse, que je ne trouve pas utile ici. Ces boites sont donc recyclables , mais l'idée première est que vous puissiez les réutiliser  pour ranger votre bracelet ou d'autres bijoux. Chaque écrin est enfin glissé dans un pochon en coton biologique  que vous pouvez aussi réutiliser pour transporter toutes sortes de petites choses. J'aime beaucoup ces pochons, qui peuvent facilement se glisser dans une trousse de toilette par exemple. Je m'en sers également pour ranger mes accessoires de tricot ! Par le biais de cette collection , j'ai voulu retranscrire l' émotion que m'a donné Le soleil , dont la lumière dévoile la beauté de la nature et ses couleurs multiples. J'espère que ces nouveaux modèles de bracelets tissés en laine vous plairont et vous donneront envie d'intégrer une touche de lumière dans votre quotidien. A bientôt, Fanny Fondatrice de Knitty and Woolly Choisir un bracelet tissé créé par Knitty and Woolly , c'est : -adopter un petit bout des Pyrénées , où que vous soyez -s'offrir ou offrir à un proche un bijoux unique  fabriqué à la main avec passion , qui a du sens  et raconte une histoire -faire plaisir ou se faire plaisir tout en connaissant le processus de fabrication  du produit et les matières premières  qui le composent -soutenir l' artisanat  et mon travail engagé pour la filière laine Conseils d'entretien de votre bracelet Comme pour tout bijoux, il est préférable de le tenir à l'écart de l'eau. Que faire en cas de tache ? La laine est une fibre naturelle exceptionnelle aux nombreuses propriétés (voir la page Propriétés de la laine  sur mon site). L'une d'entre elles est sa capacité à être autonettoyante et très peu salissante. Elle ne retient pas les taches facilement comme d'autres matières. Si pour une raison ou une autre, une tache venait à se mettre sur votre bracelet, vous pouvez suivre ces conseils :  -faire tremper le bracelet dans de l'eau froide voire tiède (mais pas chaude , et éventuellement avec un lavant doux sans savon  ou un produit lavant compatible avec la laine), et frotter très délicatement avec votre doigt pour essayer de la faire partir. Rincer à l'eau claire, sans frotter. -essorer le bracelet en le plaçant en sandwich dans une serviette et le presser délicatement, sans le tordre. -faire sécher votre bracelet à plat. Autres conseils pour entretenir votre bracelet -Il est préférable de ne pas se doucher avec votre bracelet. Le duo eau chaude-frottements ferait feutrer la laine. De plus les savons type gel douche pourraient l'abimer. -Comme avec d'autres bijoux, éviter de tirer fortement dessus pour ne pas casser les attaches ou le déformer.

  • Interview croisée Alice im Wolleland & Knitty and Woolly se dévoilent - Partie 2

    On se retrouve pour la partie 2 de notre interview croisée ! À l’occasion de la sortie de notre modèle de bonnet Azun goes to Berlin , Alice et moi avons souhaité vous en dire plus sur nous et nos entreprises respectives, et sur notre vision de la laine et du tricot telle qu’elle nous guide au quotidien. Comment avez-vous rencontré l’univers du tricot et de la laine ? Fanny  : J’ai appris le tricot de ma grand-mère paternelle, lorsque j’étais enfant. J’ai tricoté de façon plus sporadique une fois adolescente et je m’y suis remise de façon assez addictive il y a quelques années. Je trouve beaucoup de réconfort et de satisfaction à créer des pièces sur mesure que je peux porter ou offrir. Je me suis déjà constitué une belle garde-robe dont je ne suis pas peu fière et qui me permet d’être auto-suffisante. C’est par ailleurs une activité que je trouve très relaxante et que l’on peut pratiquer n'importe où.  Pour moi, le tricot, c’est associé à la laine. Le synthétique ne m’a jamais attirée. Si on revient deux générations en arrière, la laine était omniprésente : dans les matelas, les vêtements…mes parents ont plein d’histoires à raconter à propos de la place de la laine dans leur enfance. Et puis, entourée de brebis comme je l’étais, ça n’en était que plus naturel. Alice : J’ai appris à tricoter avec ma grand-mère et ma nounou quand j’étais enfant. J’adorais (et j’aime toujours) toutes les activités créatives et naturellement, j’ai voulu apprendre à manier les aiguilles à tricoter. Après une pause à l’adolescence, j’ai repris le tricot avec une amie pendant mes études et découvert la communauté tricot internationale via les réseaux sociaux et Ravelry. Depuis, je ne me suis plus jamais arrêté de tricoter. Au fil de mes années de pratique du tricot et de mes convictions personnelles, j’ai commencé à m’intéresser de plus près à la production textile, et principalement la filière laine en Europe et en France. La traçabilité, le local, la préservation de terroirs et de traditions, le respect des personnes, des animaux et des paysages sont des principes qui sont complètement intégrés à ma pratique du tricot et que je souhaite transmettre via mon entreprise. Quel genre de laine aimez vous tricoter et pourquoi ? A quoi faites vous particulièrement attention quand vous achetez/sélectionnez de la laine? Fanny :   Les laines que j’apprécie le plus sont les laines cardées naturelles, avec des couleurs végétales ou au moins produites selon des modes de production respectueux de l’environnement le plus possible. Pour moi, la laine doit être authentique et raconter une histoire. Ce qui m’importe également, c’est de connaître l’origine de la laine et son parcours jusqu’à la pelote. Une production locale, de la transparence sur son mode de production et une laine naturelle (c'est-à-dire qui n’a subi aucun traitement chimique tels que le carbonisage, le blanchiment ou un traitement superwash) sont mes critères de choix. C’est de cette façon que j’ai conçu mes premières gammes de fils Azun et  Peira . Alice : Avec Fanny, nous partageons la même vision à ce sujet et c’est aussi ce qui nous a rapproché. J’aime les laines qui ont une histoire, qui sont ancrées dans un territoire et qui sont respectueuses des personnes, des animaux et de l’environnement à chaque étape de leur production. Quand je choisis des laines, aussi bien pour mon stock personnel que pour mon entreprise, j’aime écouter et comprendre d’où vient cette laine, qui l’a produite et quelles sont les étapes de transformation.  L’origine géographique de la laine et de sa transformation semble avoir beaucoup d’importance pour vous deux. Pouvez-vous expliquer en quelques mots pourquoi ? Fanny :   En grandissant, j’ai cherché à en savoir davantage sur la production des fils en laine et je n’y ai pas trouvé mon compte. Je ne comprenais pas que l’on puisse importer autant de laine d’Asie, qui plus est provenant d’élevages de moutons qui pratiquent le mulesing, alors que la France est un incroyable producteur de laine de part le nombre d’élevages. D’ailleurs, la majorité de la laine produite en France est soit jetée soit envoyée en Asie pour y être transformée, ce qui n’a pas vraiment de sens. En relocalisant la transformation, on encourage des entreprises locales désireuses de relancer la filière laine. La qualité n’en est que plus grande. On remet l’artisanat et les savoir-faire à l’honneur et en plus, on valorise des races de brebis aussi diverses que variées. Cela permet aussi de remettre les éleveurs dans la boucle et de les rémunérer au juste prix (car rappelons- le, aujourd’hui encore dans la majorité des cas, le prix d’achat de la laine en suint reste inférieur au prix de la tonte, ce qui représente une perte pour l’éleveur qui travaille dur sur une année entière avant chaque tonte).  Alice : Avant de créer Alice im Wolleland et de vivre à Berlin, j’ai beaucoup déménagé et étudié l’allemand et les politiques européennes, notamment les politiques transfrontalières et locales au sein de l’Union européenne. Cela m’a évidemment beaucoup fait réfléchir sur les questions de consommation, de l’industrie, des territoires, des habitudes de consommation, de l’environnement ou encore du travail. Il me semblait logique que ces réflexions et convictions soient liées à ma pratique du tricot. J’ai alors mené des recherches sur la filière laine en Europe et après en être arrivée aux mêmes constats que Fanny (problèmes environnementaux, de rémunération, une pelote qui fait le tour du monde, maltraitance animale…), j’ai décidé à mon échelle de soutenir celles et ceux qui s’engagent pour faire (re)vivre la filière laine en France et en Europe, de partager mes connaissances à ce sujet et, via mes cours et ateliers, de faire un travail de pédagogie à ce sujet. Vous proposez toutes les deux des laines dites de pays ou rustiques. Pourriez vous décrire les spécificités de ces laines ? Ces laines nécessitent elles un entretien particulier ? Fanny : je propose en effet de la laine des Pyrénées de races de brebis lourdaises et tarasconnaises. Ce sont des brebis dites rustiques, c'est-à-dire bien acclimatées à leur environnement et peu exigeantes. Elles sont nourries principalement avec du foin en hiver ou de l’herbe lorsqu'elles sont dans les estives pendant l’été. La laine sert à les protéger des intempéries et du froid, ce qui donne à la laine ses caractéristiques. Les laines de brebis lourdaises et tarasconnaises sont toutes deux très gonflantes, de couleur écrue en majorité (certaines brebis sont noires, mais c’est très rare), et les fibres sont assez longues, ce qui est idéal pour réaliser du fil. Ces laines n’ont certes pas la finesse ni la douceur du mérinos, mais elles ne piquent pas pour autant et donnent en revanche des fils bien plus solides. Pour produire les fils Azun et Peira , j’ai scrupuleusement trié les toisons pour ne sélectionner que les meilleures fibres et éviter le poil et le jarre, des fibres grossières et piquantes. C’est pour ça que ce travail doit être fait en détail à la main. Cela prend beaucoup de temps, mais le résultat en vaut la peine. Bien sûr, on a toutes et tous notre propre sensibilité à la laine, mais en se réhabituant à porter des fibres naturelles, on rééduque aussi notre épiderme jusque-là un peu trop habitué aux matières synthétiques ultra douces.  Pour ce qui est de l'entretien, le principe est simple : la laine étant autonettoyante, pas besoin de laver nos tricots souvent, 1 fois ou 2 par an suffisent. Pour en savoir plus à ce sujet, j’ai écrit un article de blog dédié à l’ entretien des tricots en laine naturelle . Alice: Je ne produis pas moi-même ma laine comme Fanny mais mon objectif est de faire découvrir des laines originales, respectueuses de l’environnement, des animaux et des personnes et issues de différentes régions de France. J’ai à cœur de présenter des laines que j’appelle “de caractère” et qui s’éloignent du schéma “tout mérinos, le plus doux possible”. C’est un grand travail de pédagogie car nous sommes très habitués aux matières très douces (et très souvent synthétiques) et à pouvoir tout mettre à la machine à laver. Lors de mes cours, je passe du temps à expliquer comment entretenir ces laines non-superwash et à expliquer qu’il n’y a pas besoin de laver ses tricots toutes les semaines (oui oui, une fois par an suffit ;)). J’argumente aussi souvent que si on est capable d’investir 80h pour tricoter un pull à la main, alors il est aussi possible de passer quelques minutes par an pour le laver à la main. Et si vraiment, on veut tenter la machine à laver, alors, je conseille de tester d’abord avec un échantillon - il y a des laines non superwash qui passent très bien en machine (sans essorage par contre!).  On se retrouve très bientôt pour la partie 3 ! A bientôt Fanny & Alice

  • Interview croisée Alice im Wolleland & Knitty and Woolly se dévoilent - Partie 1

    A l’occasion de la sortie de notre modèle de bonnet Azun goes to Berlin , Alice et moi avons souhaité vous en dire plus sur nous et nos entreprises respectives, et sur notre vision de la laine et du tricot telle qu’elle nous guide au quotidien. Découvrez la première partie de cette interview croisée . Pouvez-vous vous présenter en quelques mots pour celles et ceux qui vous découvrent ? Où peut-on vous trouver?  Alice  : Je m’appelle Alice, j’ai passé mon enfance et mon adolescence en Picardie avant d’étudier et de travailler entre la France et l’Allemagne. Je vis depuis maintenant 6 ans à Berlin où il est aussi possible de retrouver mon entreprise créative Alice im Wolleland .  Fanny  : Je m'appelle Fanny, j’ai grandi dans le Val d’Azun dans les Pyrénées, entourée de montagnes et de brebis et vaches lourdaises élevées par mon père. J'ai fait mes études dans le Sud-Ouest de la France avant de partir m'installer en Belgique. Je vis depuis 5 ans à Anvers d’où j’ai créé mon entreprise Knitty and Woolly . Pouvez-vous nous décrire ce que vous proposez avec votre entreprise ? Alice  : Au début d’ Alice im Wolleland , j’avais pour idée principale de proposer des kits de tricot pour débutant.e.s avec des laines éthiques et durables. Puis, au fur et à mesure de mes découvertes et expériences, j’ai développé une boutique en ligne autour de laines éthiques françaises, commencé à donner des cours de tricot à Berlin et, dernièrement, je me suis installée dans un atelier créatif où j’organise des rencontres autour du tricot et de la laine. Fanny  : Je propose de la laine des Pyrénées naturelle et authentique pour les arts créatifs tels que le tricot, le crochet ou le tissage. L’accent est mis sur le naturel avec des couleurs végétales artisanales et la traçabilité, ma laine étant transformée localement en France et traçable de bout en bout. En parallèle, je transforme de la laine à la main (cardage et filage) pour l’utiliser dans des créations telles que des bracelets tissés ou des tissages pour la décoration. Je donne également des ateliers créatifs pour faire connaître la laine des Pyrénées et partager de bons moments en créant quelque chose d’unique. Qu’est-ce qui vous a amené à fonder votre propre entreprise spécialisée dans la laine ? Quelles sont les principales difficultés que vous rencontrez au quotidien dans le développement de votre solo entreprise dans l’artisanat ? Quels sont vos futurs projets pour vos entreprises? Alice  : Avant de créer Alice im Wolleland , j’ai étudié et travaillé dans le domaine des politiques européennes et des politiques sociales. En parallèle, j’ai repris le tricot que j’avais appris petite, et qui me permettait de concilier ma vie professionnelle à mes envies créatives. J’ai alors eu envie de pouvoir relier ces deux aspects, de m'intéresser de plus près à la filière laine en Europe, de comprendre ses enjeux sociaux et environnementaux tout en donnant envie aux gens de reprendre leurs aiguilles et de créer avec cette matière naturelle. A partir de là est née mon entreprise et elle continue de se développer sur cette même base.  La vie d'entrepreneure est pleine de surprises et monter son entreprise, de surcroît dans un pays étranger avec une administration et une langue différente, demande sûrement une dose de motivation et de travail supplémentaire. J’apprends encore au quotidien et j’essaye de prendre les choses les unes après les autres. Mon principal projet actuellement est de développer mon activité dans mon atelier à Berlin, pouvoir proposer plus de rencontres, créer un lieu créatif et cosy, présenter un showroom coloré rempli de belles laines et fils de France… et à terme d’autres pays européens aussi, j’espère! Fanny  : Après plusieurs années dans la recherche scientifique, j’ai fait un virage à 180° pour me rapprocher de mes racines pyrénéennes qui me manquaient et vivre ma passion au quotidien. Désireuse de travailler avec de la laine naturelle et traçable, et avec mon père éleveur de brebis lourdaises, l’idée n’a fait qu’un tour. Après deux bonnes années de préparation, mon entreprise Knitty and Woolly est née. Mon objectif, c’était de pouvoir proposer de la laine des Pyrénées naturelle et issue de races de brebis locales (lourdaises et tarasconnaises). De cette façon, je voulais perpétuer un travail auquel a pris part mon père il y a plus de 30 ans, sauver et faire connaître la brebis lourdaise aujourd’hui encore en voie d’extinction. Il fait l'élevage de cette brebis particulière depuis de nombreuses années, et j’avais envie de valoriser sa laine, jusque-là inutilisée ou envoyée à l’autre bout du monde pour y être transformée. De plus, je souhaite proposer à mes clients la laine la plus naturelle possible et traçable, de surcroît produite localement en France par des acteurs passionnés de la filière laine. On peut dire que le résultat est là, et j'en suis très fière et heureuse. Être à la tête d’une entreprise créative est très excitant mais cela réserve parfois quelques défis. Tout comme Alice, je suis expatriée dans une région de la Belgique ou l’administration et la langue sont différentes, et il faut effectivement une grande motivation et de l’énergie pour mener les choses à bien ! En prenant les évènements étapes par étapes, on finit par y arriver. De plus, je me rends plusieurs fois dans l'année dans les Pyrénées pour récolter la laine, la trier et l'emmener à la filature. Je tiens beaucoup à réaliser ces étapes moi-même, mais bien sûr cela me demande une bonne organisation logistique. Je gère ensuite tout à distance, puisque mes partenaires sont en France. C'est un sacré challenge que je suis heureuse de relever chaque jour. A l’avenir, je souhaite valoriser davantage de laine et ainsi développer ma gamme de fils, avec de nouvelles couleurs naturelles et végétales. En parallèle, mon objectif est de proposer plus d’ateliers créatifs et des cours de tricot pour débutants ou tricoteurs désireux(ses) d’approfondir leurs connaissances. J'aimerais aussi développer ma gamme de créations artisanales en explorant diverses techniques et en intégrant de nouvelles matières. Comment vous êtes-vous rencontrées ? Comment est née cette collaboration? Alice : Nous nous sommes rencontrées au hasard d’Instagram. Nous avons créé notre compte au même moment et avons rapidement sympathisé. J’ai testé un modèle de col pour Fanny et j’ai admiré un de ses modèles de pulls aussi. Nous avons continué d’échanger régulièrement sur notre passion et sur le développement de nos entreprises. Quand Fanny a commencé à proposer sa laine, j’ai évidemment rapidement pensé à une collaboration et à un projet ensemble. Petit à petit, nous avons eu l’idée d’un projet simple: un kit et design commun, le bonnet Azun goes to Berlin . J’adore qu’à travers ce projet, nous puissions concilier le local (la laine des Pyrénées) avec un aspect plus européen (design en 3 langues par exemple). Fanny : Lorsque l’on a fait connaissance sur Instagram, on a tout de suite accroché de part nos goûts communs pour les laines naturelles de caractère et bien sûr, le tricot. Nous nous sommes depuis lors encouragées mutuellement dans le lancement de nos entreprises, car nous venions toutes les deux d’un domaine très différent et tout était nouveau dans le domaine de l’entreprenariat. Nous avons travaillé plusieurs fois ensemble par le passé et l’idée de ce kit avec mes laines n’en était que plus naturelle. La laine des Pyrénées voyage désormais jusqu’à Berlin ! On se retrouve très bientôt pour la partie 2 ! A bientôt Fanny & Alice

  • Tricoter le jacquard avec la veste Forest keys de Teti Lutsak

    Je souhaite vous présenter ce tricot que je viens de terminer, la veste Forest keys créée par Teti Lutsak . Ce modèle est un concentré de techniques tricot et il m'a notamment permis d'expérimenter le jacquard avec mes fils Azun Sport , un exercice que j'aime particulièrement en tricot ! La laine J'ai tricoté ce modèle avec la base Sport  de ma gamme de fils Azun. C'est un fil composé à 100% de laine des Pyrénées , récoltée et triée à la main  dans le Val d'Azun et transformée à la filature artisanale de Niaux. Il s'agit d'un mélange de laines de brebis lourdaises  (57 %) et tarasconnaises  (43%). Le fil est disponible dans sa belle couleur écrue naturelle  ainsi que dans une gamme de plusieurs couleurs , obtenues par teinture végétale  et sans mordant à l'alun  grâce à l'expertise de l'Atelier Myrobolan situé à Felletin dans la Creuse. Un fil naturel entièrement transformé en  France et traçable ! Le fil Azun Sport  est conditionné sous forme d' écheveaux  de 290 m / 100 g  dans plusieurs coloris, et se tricote avec des aiguilles 3 - 3,5 mm. Echantillon après blocage (jersey), 10x10 cm 23 mailles * 35 rangs avec aiguilles 3 mm 20 mailles * 33 rangs avec aiguilles 3,5 mm Les fils Azun   sont authentiques  : ils se caractérisent par un toucher sec , de la rondeur  et du gonflant   mais ne piquent pas ! Ils reflètent le terroir local  et rendent ainsi hommage aux brebis  qui pâturent dans les prés et les estives.  Construction du modèle Le modèle requiert un échantillon de 23 mailles * 32 rangs pour 10 cm . J'ai donc tricoté le fil Sport avec les aiguilles 3 mm . Le nombre de rang n'étant pas strictement identique (35 rangs avec Azun contre 32 rangs avec le fil du modèle), j'ai procédé à quelques ajustements (ajout de rangs) pour parvenir à la bonne longueur. Le modèle présente un grande aisance positive (25-40 cm), j'ai donc tricoté la taille 1 pour une circonférence finale de 113 cm. J'ai utilisé 3 écheveaux : 2 écheveaux pour la couleur principale (Beige chêne), et 1 écheveau pour la couleur complémentaire (Bleu de campêche). La veste Forest keys se tricote de haut en bas , d'abord à plat pour le haut du dos et le haut du devant (épaules, emmanchures , encolure) puis en rond pour le corps. Les mailles sont d'abord montées à l'aide d'un montage provisoire , qui sera défait à la fin au moment de faire les bordures. Un morceau de fil (de préférence d'une autre couleur que votre fil principal) ainsi qu'un crochet sont nécessaires pour faire ce type de montage. Le diamètre du crochet doit être sensiblement identique à celui de vos aiguilles. La veste se tricote ensuite en jersey . Afin d'avoir la bonne longueur, j'ai ajouté des rangs dans le dos et sur le devant avant de joindre en rond, en alternance avec les derniers rangs d'augmentation des emmanchures et encolure (8 rangs ajoutés pour avoir la bonne longueur). J'ai également ajouté des rangs le long du corps, mais c'est une option qui est de toute façon décrite dans le patron. Le résultat est ainsi plus ou moins "crop". Concernant le travail avec les couleurs , c'est un modèle qui fait appel à plusieurs techniques : tricoter le jacquard à plat ou en rond pour les motifs sur les épaules et le corps, ainsi que le jacquard intarsia pour le motif central (la clefs). Si vous avez envie de découvrir ou de vous perfectionner avec ces différentes techniques, c'est donc une bonne idée de modèle, d'autant plus qu'il ne nécessite que 2 couleurs . Il ne faut cependant pas oublier de croiser les fils à l'arrière du travail sur certains rangs du motifs lorsqu'il y a plus de 7 mailles qui séparent deux mailles de couleur contrastante (ceci n'étant pas indiqué dans le patron). Le motif intarsia central est tricoté en rond (un lien vers une vidéo YouTube explique la technique) mais il est aussi possible de ne pas le réaliser et de tricoter à la place du jersey en couleur principale. Toute les bordures sont ensuite réalisées avec une i-cord . J'ai pour cela utilisé des aiguilles plus petites, de 2,5 mm pour les emmanchures et l'encolure, et 3 mm pour la bordure du corps. J'ai pris des aiguilles circulaires, mais il est indiqué dans le patron de prendre des aiguilles double pointe. Il existe plusieurs façons pour accrocher une i-cord sur un tricot, à chacun(e) de choisir celle qui lui convient le plus. Cette finition est assez longue mais le rendu en vaut la peine ! Pour finir, l'étape du lavage et du blocage permet de révéler la forme de la veste. J'ai simplement fait tremper la veste une vingtaine de minutes dans de l' eau froide/tiède avec un peu de lessive maison au savon de Marseille (du vrai !) puis rincé à l'eau claire, essoré dans une serviette et bloqué sur un tapis de blocage avec des peignes . Pour conclure, je suis très satisfaite du résultat, tant par la forme de la veste que par le rendu des motifs. Les fils Azun étant cardés (et non "peignés", c'est à dire moins lissés), ils sont particulièrement recommandés pour la réalisation de motifs colorés. Les mailles s'imbriquent bien ensemble, "fusionnent", pour donner un résultat homogène avec des motifs parfaitement intégrés dans le tricot. Voilà, j'espère que ce retour d'expérience vous aura été utile et vous aura inspiré pour tricoter le jacquard :) Si ce modèle vous intéresse, vous pouvez le retrouvez sur le site Ravelry : https://www.ravelry.com/patterns/library/forest-keys-vest et pour découvrir les fils Azun dans la base sport , c'est par ici : À très bientôt ! Fanny

  • Tuto tricot : l'échantillon

    Le fameux échantillon… cette petite ligne qui passe presque inaperçu dans les indications au début de chaque patron, vous l'avez remarquée ? Je suis sûre que vous en avez déjà entendu parler et que vous êtes franchement en train de vous demander si c'est bien utile de "gaspiller" de la laine et de "perdre du temps" pour le faire ! Alors je dois vous le dire, si vous voulez éviter d'avoir à retricoter un pull en entier car il n'a pas la bonne taille finale (et ce n'est qu'un exemple), oui c'est utile :) Il n'y a rien de plus exaspérant et décevant que de voir son projet que l'on a mis des heures à tricoter ne pas avoir la taille ou la forme prévue car on n'avait pas trop envie de faire l'échantillon… est-ce qu'il y a du vécu là derrière ? Tout à fait :) Alors on se motive et vous allez voir, ça vaut vraiment le coup ! L'échantillon, c'est quoi ? L'échantillon représente le nombre de mailles et de rangs tricotés avec des aiguilles d'un diamètre donné sur une certaine longueur, en général 10 cm. On le trouve inscrit sur les étiquettes des pelotes de laine à titre indicatif. En effet, comme l'échantillon peut varier en fonction de votre tension en tricot ou du type d'aiguilles que vous utilisez, il est essentiel de tricoter votre propre échantillon pour vérifier que vous obtenez le même nombre de mailles et de rangs pour un fil et des aiguilles données. De plus, lorsqu'il s'agit de l'échantillon donné dans un patron de tricot, il est assez dépendant de la personne qui a créé le patron (car chaque tricoteu.r.se a sa propre façon de tricoter). Et à quoi ça sert exactement ? L'échantillon est un petit carré de tricot qu'il est important de réaliser avant de vous lancer dans votre projet tricot. Il sert à donner un aperçu du rendu final d'un point ou motif avec les aiguilles et fil(s) indiqués dans le patron. Par exemple, si vous avez choisi un modèle de pull avec des motifs jacquard, l'échantillon consistera à tricoter le motif jacquard pour tester la combinaison des couleurs choisies et vérifier que votre tension en tricot est bonne avec les aiguilles indiquées. L'une de ses fonctions les plus importantes, c'est aussi de vérifier que vous obtiendrez le même résultat final en terme de taille ! En design, c'est en faisant plusieurs échantillons que l'on peut se décider sur un point, un motif… Il est donc très utile, et même s'il est souvent boudé, il vaut mieux en passer par cette étape pour éviter des problèmes et déceptions par la suite. En pratique, ça consiste en quoi ? Le principe est de vérifier que vous obtenez le même nombre de mailles et de rangs sur un carré de 10*10 cm comme indiqué dans le patron avec les aiguilles conseillées. Si ce n'est pas le cas, cela risque d'affecter la taille finale de votre projet. Pour cela, il faut tricoter un carré un peu plus grand que 10*10 cm (par exemple 12*12 cm), car les mailles lisières sont toujours un peu lâches et les rangs de montage et de mailles rabattues un peu plus serrés. Ces mailles là ne doivent pas servir au décompte. Si votre échantillon vous donne plus de mailles et de rangs qu'indiqué pour 10*10 cm, cela veut dire que votre tricot final sera plus petit que prévu, car il faudrait tricoter plus de mailles et de rangs qu'indiqué dans le patron pour avoir 10 cm de longueur. Et inversement, si vous obtenez moins de mailles et de rangs qu'indiqué, votre tricot final sera plus grand. NB: avoir le même nombre de maille importe plus qu'avoir le même nombre de rangs. Le nombre de rangs va influer sur la longueur de votre projet, mais c'est plus facile à ajuster en tricotant plus ou moins de rangs. À plat ou en rond ? Tout dépend du projet, et de vous ! Je m'explique. Il est possible que votre tension en tricot soit la même que vous tricotiez en rond ou à plat (en rangs aller-retour). Si c'est le cas, tant mieux, il est plus simple de tricoter son échantillon à plat, en faisant des rangs aller-retour : c'est un gain de temps et de fil. Il faut donc monter un nombre de mailles au moins égal à celui indiqué dans le patron et ajouter quelques mailles en plus pour les bords qui seront tricotées au point mousse et conteront comme mailles lisières. Cela permet d'éviter que le jersey ne s'enroule sur lui même et c'est plus propre (mais ce n'est pas obligatoire) . Vous allez donc monter le nombre de mailles adéquat et tricoter 2-3 rangs au point mousse. Ensuite, tricotez les 2 ou 3 premières mailles au point mousse, puis votre motif/point, et finir le rang avec 2-3 mailles lisières au point mousse. Terminer le carré avec 2-3 rangs au point mousse et rabattre. En revanche, si vous n'avez pas la même tension à plat et en rond et que votre projet est tricoté en rond, alors il vaut mieux tricoter l'échantillon en rond (je ne décris pas la méthode ici mais il y a de nombreuses vidéos sur YouTube). Une fois mon échantillon tricoté, je fais quoi ? Il faut le laver et le bloquer, tout comme vous le ferez une fois votre projet terminé ! Certaines laines gonflent au lavage, d'autres vont s'étendre un peu... Il est donc important de ne pas sauter cette étape. Faites tremper votre échantillon dans de l'eau tiède pendant environ 30 minute puis l'essorer sans le tordre. Vous pouvez enlever le surplus d'eau en le roulant dans une petite serviette. Le bloquer sur un tapis de blocage avec des épingles ou peignes de blocage si vous en avez, mais il ne faut pas chercher à lui donner une forme, simplement l'épingler pour qu'il soit bien plat. Votre échantillon est sec ? Munissez vous d'une règle pour compter combien il y a de mailles et de rangs sur 10 cm. Une maille est le V formé par le fil. À l'horizontale, on va compter les mailles (...vvvvvvv...) sur 10 cm. À la verticale, on va compter l'empilement des mailles sur 10 cm de hauteur, chacune correspondant à un rang (ici 4 rangs) v v v v Dans l'idéal, faites ceci à plusieurs endroits sur votre carré de 10*10 cm, pour vérifier qu'en moyenne vous obtenez le même résultat. Le compte est bon ? Alors vous pouvez commencer votre tricot. Le compte n'y est pas ? Voici comment faire : si vous avez plus de mailles et de rangs que prévu, c'est que vous tricotez peut-être un peu serré. Dans ce cas, refaire un échantillon avec une taille d'aiguille supérieure (par exemple plus grandes de +0.25 cm ou +0.5 cm). Cela relâchera un peu la tension. Ou alors, essayez de tricoter en serrant moins le fil. Le tout, c'est de se sentir à l'aise en tricotant et de ne pas se crisper. NB : en jacquard, on a tendance à tricoter un peu plus serré. Il est d'usage de tricoter avec des aiguilles de taille légèrement supérieure pour corriger cela (moins d'une taille supérieure suffit, prenez par exemple des aiguilles avec +0,25 ou +0,5 cm). Si vous avez moins de mailles et de rangs que prévu, c'est que vous tricotez un peu lâche. Essayez donc de tricoter en serrant un peu plus le fil, ou changez pour une taille d'aiguille inférieure. NB : il peut arriver que l'on n'ait pas exactement le même échantillon, à 1 maille près. Ce n'est pas toujours un problème ! Tout dépend du projet. Dans ce cas, vous pouvez calculer les mesures finales attendues avec votre échantillon, et voir comment cela affecte la taille finale. Lorsqu'un pull présente une grande aisance positive (qui peut aller jusqu'à 30 cm !), on n'est pas au cm près et ce n'est donc pas très grave de ne pas avoir le même échantillon. Une fois que vous avez un échantillon correspondant à celui indiqué dans le patron, vous êtes fin prêt.e pour commencer votre tricot ! J'espère que cet article vous aide à y voir plus clair sur la marche à suivre. Il ne me reste plus qu'à vous souhaitez bon courage avec votre échantillon, et vous verrez que cela deviendra vite une routine dans votre vie de tricoteu.r.se :) À bientôt, Fanny

  • Tuto tricot : Le montage continental des mailles

    C'est à ma connaissance l'une des méthodes les plus courantes pour monter les mailles en tricot. Elle permet un montage à la fois souple et solide. Si vous débutez au tricot, n'ayez pas peur d'apprendre cette technique dès le départ, elle se retient facilement après un peu de pratique. La méthode du montage continental des mailles (ou en anglais "long-tail cast-on") vous permet de réaliser un montage assez souple de vos mailles. On l'utilisera par exemple pour monter les mailles d'un col en rond ou pour un bonnet, mais également pour des montages à plat (en rangs aller-retour). Détails sur la technique : Vous aurez besoin d'une certaine longueur de fil d'un côté, relié à la pelote située de l'autre côté (voir vidéo). Au début, on ne sait pas toujours quelle longueur de fil mettre de côté, et si elle n'est pas suffisante il faut tout recommencer. Dans le doute, prévoir plus de fil. En général, que ce soit pour monter un col ou pour un bonnet, 1.5 m de fil en visant large devraient suffire. Pour tricoter en circulaire, mieux vaut ne pas faire de nœud coulant pour la première maille, pour éviter l'effet escalier au rang suivant et un vilain noeud qui dépasse. A la place, on fait simplement une boucle sur l'aiguille comme je le montre dans la vidéo, et cette boucle sera la première maille. Si vous tricotez à plat, un nœud coulant constituera la première maille. Un petit conseil supplémentaire, c'est de ne pas trop serrer vos mailles montées, pour garder le bénéfice de ce montage qui se veut plutôt souple. Bon tricot et à bientôt pour de nouveaux tutos ! Fanny

  • Bienvenue au coloris Rose Quebracho

    C'était la surprise que je vous réservais pour ce printemps, l'arrivée d'un nouveau coloris dans la gamme des fils Azun, des fils en laine naturelle des Pyrénées fabriqués en France ! C'est un coloris au ton chaud et doux avec lequel je souhaitais célébrer la douceur du printemps. Je suis donc heureuse de vous présenter le coloris Rose quebracho ! Tout comme les autres coloris de la gamme, il a été créé par teinture végétale à l'atelier Myrobolan, de façon artisanale. C'est un rose à la fois doux et lumineux qui se différencie du coloris Rose acacia par une pointe de jaune orangé. Une couleur chaleureuse qui se tricotera aussi bien seule qu'associée aux autres coloris de la gamme ! Ce rose se mariera par exemple très bien avec la chaleur du Jaune rhubarbe, ou bien dans un dégradé subtil avec le Rose acacia et l'Écru naturel. Ce coloris sera aussi merveilleusement mis en valeur aux côtés du Bleu de campêche, un bleu nuit profond et très intense qui tire sur le violet. J'espère que ce nouveau coloris rose quebracho vous plaira et qu'il vous inspire déjà pour vos futurs projets :) A très bientôt ! Fanny Fondatrice de Knitty and Woolly

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